lundi 26 octobre 2020

La Chronique de Charles : Couvre-feu

Mercredi sérieux. Le Président a prévu de parler. Comme d'habitude, dès le début d'après-midi, les informations hypothétiques circulent bon train, d'abord au conditionnel, puis de plus en plus affirmées au fur et à mesure que passent les heures. Avant qu'il ne passe à l'écran, on sait déjà qu'il y aura un couvre-feu (mais peut-être qu'il n'emploiera pas le mot, il n'avait pas dit « confinement » à l'époque), les limites de ce dernier en étaient encore imprécises jusqu'à une heure avant son intervention. Pas de solennité excessive, interview à l'ambiance sympathique, sur le ton bon enfant, on sent bien que ça va être dégoulinant de pédagogie pour débiles légers, et ç'a bien été le cas (définition de pédagogie : science de l'éducation des enfants), et pourtant nos gouvernants se défendent de nous infantiliser, peut-être qu'on ne doit pas espérer beaucoup mieux : on a les gouvernants qu'on mérite, on les a élus. 
Couvre-feu. Le mot en soi est sinistre, il évoque pour moi le froid et l'obscurité.

dimanche 25 octobre 2020

REPRISE DE LA RANDONNEE

Le lundi 19 octobre 2020 

Nos Ariciens et Ariciennes marcheurs se sont donnés Rdv pour la reprise marche/rando, après un arrêt forcé. (Covid oblige).

Tous heureux de se retrouver pour une randonnée de 10 km dans les environs de Forest-sur-Marque,  temps idéal pour marcher, avec notre petit arrêt obligatoire "bonbons" pour reprendre des forces.

Nous attendons tous les randonneurs qui s'ignorent ... ils seront les bienvenus.

Annie ECHEVIN 



Jardinier amoureux des légumes anciens, Bernard a consacré sa vie à des potagers d'exception

Depeche Mode "Just can't get enough" | Archive INA

lundi 19 octobre 2020

La Chronique de Charles : Processus décisionnel

Qui décide de quoi ? Je suis comme un chien bien élevé : je fais où on me dit de faire. C'était, il y a fort longtemps le leitmotiv d'une campagne visant à lutter contre les déjections canines trop nombreuses sur nos trottoirs, et entre lesquelles il fallait habilement slalomer, le moindre moment de distraction, de relâchement vous disqualifiant olfactivement, voire plus (la merde de chien, c'est aussi glissant qu'une peau de banane qui, elle, pue nettement moins).« Apprenez-leur le caniveau ! » était l'injonction à la mode. Ça n'a pas trop bien marché avec les chiens (avec les chats non plus d'ailleurs, les bacs à sable des jardins d'enfants ont été supprimés depuis), actuellement on essaie à grand-peine d'apprendre à leurs maîtres à ramasser, apparemment, ce n'est pas gagné non plus, et ce n'est pas la suppression du sac plastique (pollueur pour l'éternité en exagérant un peu) et son remplacement par un sachet de papier fragile (mais bio) qui va arranger les choses. 
Je fais où on me dit de faire, mais je n'en pense pas moins. J'obéis, pas toujours avec plaisir, mais j'obéis, j'ai peut-être un peu tendance à la rébellion, je l'avoue, étudiant raisonnable, en mai 68, j'ai manifesté très pacifiquement, j'ai refait le monde en plus grand et en plus beau (malheureusement, ils ne m'ont pas écouté), j'obéis, quelquefois sans grand enthousiasme, je n'y mets pas trop de zèle, je traîne un peu les pieds, mais j'obéis. La question qui se pose est de savoir à qui.
Avec cette pandémie, on ne sait plus. Au démarrage du confinement, j'ai le souvenir d'une intervention digne,

jeudi 15 octobre 2020

Le Bourgeois gentilhomme avec Michel Serrault | Archive INA - ORTF | 28/12/1968

Réalisation de Pierre Badel, d'après la pièce de Molière sur une musique de Jean-Bapstiste Lully et de Richard Strauss. Décors de Jacques Chalvet, costumes de Claude Catulle, images de Louis Miaille, chorégraphies de Raoul Celada et Milko Sparemblek. Avec Michel Serrault (M. Jourdain), Philippe Etesse (Cléonte), Michel creton (Covielle), Daniel Ceccaldi (Dorante), Roger Carel (Le maître de musique), Jean-Pierre Darras (Le maître de danse), Georges Audoubert (Le maître d'armes), Henri Virlojeux ( Le maître de philosophie), Jacques Legras (Le maître tailleur), Rosy Varte (Mme. Jourdain) , Catherine Hiegel (Nicole), Annick Blancheteau (Lucile), Tania Torrens (Dorimène), Michel Morano (Le garçon tailleur).

Yves Montand "Bella ciao" | Archive INA

lundi 12 octobre 2020

La Chronique de Charles : Communiqué Officiel Pandémie

Premier octobre. Notre Ministre de la Santé devait parler pour faire un point sur la pandémie, rite devenu désormais hebdomadaire. Comme d'habitude, pas de suspense, les journalistes mis au courant sous le manteau par des sources bien informées mais qui, pudiquement, préfèrent rester discrètes, avaient détaillé les annonces qu'il allait faire, les mesures qu'il allait prendre (schématiquement, sans entrer dans le détail : rien). Rien, ce n'est pas beaucoup,

lundi 5 octobre 2020

Notre prochaine petite marche aura lieu jeudi 8 octobre.

Nous vous proposons de visiter les jardins de Septentrion. Rendez-vous habituel  arrêt mongy  Parc Barbieux à 13h 50 précises pour covoiturage.

La visite commence à 14h 30. Prévoir 2, 20 € par personne (1, 70 si nous sommes plus de 10).  N’hésitez pas à en parler autour de vous.
 
Pour ceux qui voudraient s’y rendre directement, merci de nous prévenir par mail ou téléphone.
 
Amicalement.
 
Anne-Marie Baillieul, Janine Bromberg, Claude Perronne.

La Chronique de Charles, Tests, tests, tests à tout-va.

Je ne suis pas historien, et ce n'est pas à l'école que j'ai pu apprendre, enfant, l'histoire récente de mon pays. Pour s'obliger à un sacro-saint et respectable principe neutralité (il ne fallait pas qu'on puisse confondre enseignement de l'histoire et éducation politique, aussi bien chez les élèves que chez les enseignants), les programmes scolaires s'arrêtaient à la guerre de 70, et encore, dans un flou artistique pudique. C'était, apparemment, trop frais. Je n'ai appris qu'« ils » nous avaient pris l'Alsace et la Lorraine qu'au travers des récits familiaux de mes grands parents anciens combattants de la Der des Der, pas exagérément revanchards, mais surtout patriotes grand teint. 
Depuis, j'ai mûri (un peu seulement, j'ai encore parfois devant l'actualité des étonnements d'enfant naïf). Ado, j'ai appris la réconciliation (merci de Gaulle) (et, par conséquent, l'allemand). Je me suis fait une opinion d'adulte, de citoyen sur la Grande Guerre, sur le conflit mondial consécutif et l'arme nucléaire, sur la guerre d'Indochine et celle d'Algérie. Je ne sais pas grand- chose, je sais que gouverner est un art difficile, mais il n'a échappé à personne qu'en 1939, nos dirigeants se préparaient à des hostilités de type 14-18, tranchées, fortifications imprenables et distribution de masques à gaz. Ils ne préparaient pas le bon combat. Peut-on leur en vouloir ? Et peut-être question encore plus dérangeante, y a-t-il de bons combats ? 
Loin de moi l'idée de philosopher comme si j'étais sage, d'élaborer des stratégies de Café du Commerce, mais la période actuelle présente de troublantes analogies : nous sommes en guerre, c'est Mon Président qui l'a dit, on croyait qu'on était prêts, en réalité

Sur les traces de la chouette, un animal si discret