mardi 29 décembre 2020

Carnet familial : Alain DE BOYSERE

C'est avec regret que nous apprenons le décès de notre ami Alain DE BOYSERE  à l'âge de 88 ans. Ses funérailles auront lieu samedi prochain 2 janvier à 11 heures à Notre Dame de Lourdes à Roubaix (parc Barbieux). 
Toute notre sympathie va bien sûr à son épouse Yvette.



À TABLE ! Le repas dans notre Histoire de l'Art + Bonus Recette

lundi 28 décembre 2020

Chronique de Charles : Réveillon du Nouvel An.

Au gui l'an neuf ! Pour les embrassades, c'est râpé, il va falloir que tu t'y fasses. Entre les conseils appuyés d'éviter les fricassées de museaux, et le couvre-feu rabat-joie, il n'y pas vraiment de place pour la fête débridée, les feux d'artifices officiels ou clandestins, et les concours de bagnoles brûlées entre banlieues festives. 
Je ne suis pas grand clerc, il y a quand même quelques petites notions que la vie (et les études) m'ont apprises, et pour lesquelles je n'ai pas trop d'incertitudes : j'ai profité dans mon jeune temps de quelques initiations dans des disciplines qui se sont aujourd'hui tellement spécialisées que j'ai l'impression d'avoir été superficiel, un peu « touche à tout », et que je n'ose plus dire que j'ai été formé en toute modestie et même sommairement, à la bactériologie, la virologie, l'infectiologie, l'épidémiologie, la santé publique, l'économie de la santé, j'en passe et des meilleures. Le peu que j'en ai retenu, en ces temps déjà anciens, où l'on était peut-être un peu plus simpliste qu'à l'heure actuelle, mais pas moins efficace pour autant, c'est qu'une contamination aérogène en population générale, tu pouvais faire ce que tu voulais, c'était impossible à endiguer (mais non, ne confonds pas, pas érogène, aérogène ! Érogène, c'est quand tu t'excites, aérogène, ici, c'est seulement quand tu respires). C'était une fatalité, inéluctable, il fallait apprendre à vivre avec. Une dissémination par aérosol, c'est imparable dans notre société,

lundi 21 décembre 2020

Chronique de Charles : Vaccination de masse en individuel.

Les masques, il n'y en avait pas. Les prix ont flambé. Normal, c'est la loi de l'offre et de la demande. Ce qui est rare est cher (ça me rappelle un sketch, mais on n'est pas là pour rigoler, quoique...), il y a bien eu quelques profiteurs, l'escalade des prix n'a pas duré, on en a fabriqué, des bons, des moins bons, des lavables, des recyclables, il y en a eu des bizarres, des fantaisistes, on a fini par remettre en route des filières d'importation, par en retrouver qui attendaient l'incinération, bref, on a fait flèche de tout bois, maintenant, des masques, on en a à profusion, pour des prix honnêtes (quand on réfléchit bien, on ne sait pas bien définir ce qu'est un prix honnête, remarque, c'est la même chose pour le salaire : on a du mal à définir un salaire honnête, par contre on différencie très bien un travail honnête d'un autre qui ne le serait pas, je te laisse méditer là dessus, fin du quart d'heure philosophique), on ne les supporte plus, ou plus précisément, on ne supporte plus de les porter (ils nous sortent par les trous de nez, ce qui, tu m'avoueras, est le comble pour des masques de bonne qualité normalement constitués). 
Les masques, il n'y en avait pas, ou pas assez, ou alors on ne savait plus où on les avait mis, ou s'ils étaient périmés. L'épisode de pénurie est passé, rien de moins qu'une commission sénatoriale se penche encore sur cet épisode de la pandémie, c'est du sérieux, avec le responsable de l'époque, ils sont en train de jouer une partie de poker menteur,

lundi 14 décembre 2020

Chronique de Charles : Vague à l'âme.

D'habitude, mon Président parle à tout le monde (à ses Chers Compatriotes, ou à ses concitoyens, Françaises Français ça date un peu, c'est désormais passé de mode, c'est fou comme le temps passe), quelquefois avec un peu de Marseillaise, histoire de faire solennel, c'est bien de donner l'impression de rester simple, mais il faut quand même marquer son rang, sinon il y a des gens sans savoir-vivre qui risquent de lui taper sur l'épaule, ou, pire, sur le ventre, comme le feraient des comparses de virée, des compagnons de beuverie. Déjà qu'il y en a pour oser solliciter des selfies, comme pour des vedettes de la chanson ou des footballeurs, maintenir une certaine distance ne peut pas nuire, à condition d'éviter le côté olympien préjudiciable (mais non, ne confonds pas tout, pas olympique, olympique c'est pour les sportifs, une fois tous les quatre ans, olympien, comment te dire, c'est jupitérien, mais en plus nuancé, plus soft, dans jupitérien il y a de la critique acerbe, peut-être de la jalousie, dans olympien il y a de l'aménité, de la bienveillance en quelque sorte). 
Cette fois-ci, il communique avec les jeunes, sur des chaînes que je ne connais pas,

lundi 7 décembre 2020

Carnet familial : Jacques LEROY

C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de notre ami, Jacques LEROY survenu le 5 décembre à l'âge de 89 ans.

Ces funérailles auront lieu le vendredi 11 décembre à 11h en l'Église St Nicolas à Wasquehal.

Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille.

Chronique de Charles : Prophète à la ramasse.

A la pétanque, j'ai des boules réglementaires, comme un vrai professionnel, en toute modestie, je ne suis pas pire qu'un autre, même si j'ai encore beaucoup de progrès à faire, pour le ping-pong, je suis plutôt médiocre, j'ai pourtant une raquette de qualité, mais ça ne suffit apparemment pas. A la belote, les bons joueurs m'évitent, je fais trop d'erreurs, au PMU, j'ai essayé une fois de parier sur le tiercé, « mon » cheval a pris l'élastique dans les naseaux au départ (maintenant ils ne partent plus comme ça). Avec de tels niveaux d'incompétence, je ne me faisais pas beaucoup d'illusions, faire prophète, même en trichant (eh oui, il y en a qui trichent, il y a aussi des faux prophètes), ça demande quand même des dons au dessus de mes moyens, et un minimum de flair, d'intuition, la fée qui s'est penchée sur mon berceau (et mon avenir) a dû se prendre les pieds dans le tapis, en tout cas, je me suis rendu compte que si je voulais gagner ma croûte comme prophète, je risquais de mourir de faim : Mes prédictions se sont avérées pratiquement nulles, la preuve,

mardi 1 décembre 2020

1978 : Dans les boulangeries historiques de Paris | Archive INA

Les boulangeries à décors | TF1 | 29/03/1978 
Les témoignages de la vie quotidienne des Parisiens du XIXème et du début du XXème siècle existent encore... Ce documentaire retrace le passé architectural et urbanistique de la capitale qui connaît alors en 1978 une période de transformation. Les boulangeries à décors se sont multipliées tout au long du 19ème siècle. La peinture décorative et l'ornementation apportaient un attrait incontestable aux commerces d'alimentation, certains commerçants tout comme leurs clients y demeurent attachés, malheureusement un grand nombre d'entre elles sont dégradées et leur raréfaction ajoute encore à leur valeur. 
Images d'archive INA

Sylvie Joly "La coiffeuse" | Archive INA

lundi 30 novembre 2020

Chronique de Charles : Oh la vache ! (elle s'appelait Fleurette)

Le cow-pox (en français la vaccine) est une maladie de la vache (comme son nom l'indique : en latin vacca la vache), assez rare d'ailleurs, qui touche aussi le cheval (pour le cheval, ce n'est pas tout à fait le même virus, c'est seulement un cousin). On les appelait l'un et l'autre (les deux cousins) virus filtrants, on ne les voyait pas au microscope optique, on savait qu'ils existaient, ils passaient au travers de filtres de céramique, pas comme les bactéries bien plus grosses, arrêtées par ces mêmes filtres censés purifier l'eau. Le fait était déjà connu que les ouvriers agricoles atteints par contage de ce cow-pox ne contractaient jamais la variole, maladie grave, souvent mortelle. C'est le mérite d'Edward Jenner d'avoir subodoré ce que l'on connaît depuis sous le nom d'immunité croisée, et expérimentalement inoculé le virus de la vaccine (qu'on ne voyait toujours pas, le microscope électronique n'apparaît que dans les années 1930), et vérifié que le sujet ainsi « vacciné » était protégé de la variole. 
C'était il y a longtemps (en 1796). Aujourd'hui, on voudrait faire la même chose, on se retrouverait directement en prison. Avec l'expérimentation, on ne rigole pas, avec l'expérimentation humaine encore moins. De nos jour, pour élaborer un vaccin, c'est tout une aventure

vendredi 27 novembre 2020

Le mot du Président


Bonjour à tous et à toutes. 

J’aurais aimé via ce message vous annoncer pour le mois qui vient la reprise de nos activités et les dates à retenir pour la fin de l’année 2020 et les premiers moments de l’année 2021. Dans le contexte actuel, vous vous doutez bien qu’il n’en est rien, malheureusement, et qu’il nous faudra encore prendre patience avant de connaître le plaisir des retrouvailles et le partage de ces moments de convivialité qui constituent l’essence même de notre amicale. 

C’est l’apprentissage obligé de l’acceptation. « L’acceptation, c’est simplement la capacité à dire « oui » à ce que la vie nous envoie, aux bonnes choses, comme aux adversités qui nous dépassent » (Christophe André, psychiatre et psychothérapeute). L’acceptation permet de ne pas céder à la tristesse, de s’émerveiller devant ce qui reste beau ou distrayant (par exemple notre blog pour ceux qui peuvent y accéder, merci Bernard !), pour moins remarquer ce qui ne l’est pas. Bref, continuer à prendre la vie du bon côté à la moindre occasion, même si ce n’est pas facile pour les plus seuls ou les plus vulnérables de nos adhérents. A ceux qui en ont la capacité de jouer à fond le jeu de la solidarité et de garder le contact avec eux. 

D’ailleurs, tout n’est pas négatif et en cette fin d’année qui approche, quelques informations doivent être portées à votre connaissance. 

D’abord, le REVIVRE de 2020 paraîtra en cette fin d’année. La ténacité, la créativité de l’équipe de rédaction a permis de rendre compte de tout ce qui s’est passé au premier trimestre et ensuite sous les confinements à répétition. Il y avait de la matière, qu’ils en soient tous et toutes remerciés ! 

Ensuite, pour compenser la mise en sommeil forcée de nos activités, nous avons décidé de reporter l’appel de cotisation annuelle au 1er septembre 2021. Pour les années à venir, la cotisation couvrira désormais la période du 1er septembre au 31 août. 

Par contre, et c’est très important, nous vous demandons de confirmer votre réadhésion au 1er janvier 2021 à l’ARIC de Roubaix et environs. 

Vous pouvez le faire simplement : 

  • par SMS au 06.80.31.04.33 
  • ou par mail au secrétariat secretariat.aric@gmail.com 
  • ou par appel téléphonique au 03.20.53.43.88 
  • ou en envoyant un petit mot par courrier au siège de notre association 22 Allée du Verger 59510 HEM. 

Notre assemblée générale annuelle n’ayant pu avoir lieu, vous pourrez d’ailleurs en même temps approuver la synthèse des comptes financiers à fin 2019 qui a été préparée par notre trésorier et qui est jointe à la présente circulaire. 

Que puis-je vous souhaiter pour cette fin d’année ? Qu’elle vous apporte quand même le plus de joies possibles, même si on se doute qu’elles nous seront délivrées avec une certaine parcimonie. Qu’elle nous donne un bon moral pour affronter une année 2021 marquée, espérons-le, par un retour progressif à la normale et la reprise de nos activités, nous permettant de retrouver le rythme et les repères qui nous auront cruellement manqué sur ces neuf derniers mois ! 

Christian BAUSIERE

NB : La synthèse des comptes financiers vous est envoyée en PJ dans votre messagerie et/ou par courrier.

Jacqueline Maillan "La conférencière" | Archive INA

lundi 23 novembre 2020

Chronique de Charles : Plus que 12 au jus, et la quille !

Le Président va parler. La semaine prochaine. Mardi aux dernières nouvelles. Pas besoin de préparer son texte. Il n'a qu'à lire la presse et suivre un peu les chaînes d'information en continu pour apprendre ce qu'il va dire, avant même qu'il l'ait pensé. Ça, c'est de l'info avant-gardiste, nous renseigner non pas sur ce qui s'est passé, c'est trop classique, un peu ringard même si on veut être dans le coup, mais sur ce qui va se passer. C'est le summum du « up to date », l'apogée de carrière pour un journaliste, annoncer ce qui va se produire avant que ça ne se produise, avoir une longueur d'avance sur les concurrents ; être le premier sur un « scoop » c'est bien, précéder l'événement c'est encore mieux, c'est un must, bien sûr il ne faut pas trop se louper, il passerait vite pour un pas sérieux, encore que, dans notre époque un peu troublée, entre canulars et fausses rumeurs (maintenant, si tu veux être à la mode, (« in » si tu préfères), tu dis plutôt « infox » et « fake news », tu auras l'air branché, c'est bon pour l'image), il peut encore faire illusion un bon moment. Je ne vais pas citer de noms, il y a des spécialistes du genre, ils se reconnaîtront. 
Alors, il n'y a pas de raison, je vais me lâcher, juste pour le fun, je vais faire prophète (quelle belle promotion !) et vous annoncer les grandes nouvelles de demain, moins bien que le Président certes (il parle bien, soit dit en passant), moins précis peut-être mais suffisamment pour être crédible. Et si je me trompe, ce n'est pas trop grave, les supputations et autres hypothèses d'aujourd'hui seront peut-être les vérités vraies de demain. 
Aujourd'hui 18 novembre donc, à l'heure ou j'écris, je vous prédis pour dans 12 jours, le 30 donc (ou à peu près, le Conseil de défense n'a pas encore tranché),

mercredi 18 novembre 2020

Chronique de Charles : Dimanche dernier

On vit une époque intéressante, à plus d'un titre, et qui plus est sans sortir de chez soi (ça tombe bien, avec le confinement ça n'est pas aussi facile, il y faut le papier qui va bien, la bonne case, la signature, quand je suis allé en Chine ce n'était pas beaucoup plus compliqué, il n'y avait que la prise des empreintes digitales en plus) : 
Il y a quelques années déjà, c'était un après-midi de beau temps, j'ai traversé la rue, devant chez moi, à Tourcoing, pour changer de trottoir. Rien que de très ordinaire me diras-tu, rien de palpitant, pourquoi me saoules-tu avec des banalités, bientôt tu vas me raconter la chute des feuilles mortes en automne. Attends, j'y arrive ! Si j'ai traversé, c'est parce que le trottoir était encombré : un type avait ouvert la portière de sa voiture rangée le long du trottoir, comme c'était un coupé, ça prenait un peu plus de place (tu as bien dû remarquer ça, les portes des voitures du type 2 + 2 sont un peu plus grandes, normal, il faut bien que le passager arrière puisse y accéder, aux places arrières, après avoir plié le siège avant, du coup l'ouverture est plus grande, et la porte subséquemment), le gars en question devait être un peu sans gêne et ne pas beaucoup de préoccuper d'autrui, rien d'extraordinaire, il y en a beaucoup des comme ça (tu l'as forcément observé aussi, il y a des gens qui, sur le trottoir trouvent toujours le moyen de tailler un bavette à l'endroit le plus étroit du passage, je dis sur le trottoir, mais c'est aussi dans le sas d'entrée de l'immeuble, ou devant l'ascenseur, juste à l'endroit où ça gêne un max), il avait étalé un petit tapis juste au niveau de l'intervalle restant entre la porte ouverte de sa voiture et le mur voisin, un peu en biais dans le sens de la marche. Soucieux de ne pas marcher sur le tapis,

lundi 16 novembre 2020

Chronique de Charles : Pédalage dans la semoule.

« Ne regarde pas ta roue, regarde loin devant ! » disait mon père. C'est comme ça que j'ai appris à « faire du vélo ». J'avais moins de dix ans, il m'avait fallu un vélo, c'était quasiment obligatoire, le collège était un peu trop loin pour pouvoir y aller à pied, en demi-pensionnaire ça m'économisait un aller et retour, ça pouvait le faire. Il y avait peu ou pas de transports scolaires organisés à l'époque, en tout cas pas dans mon coin. Je me souviens encore de ces conseils paternels judicieux, mais largement insuffisants (pour la vie en général, de regarder loin devant, c'était un conseil efficace, adapté, pertinent, j'en ai toujours tenu compte, et bien m'en a pris, merci papa, mais pour la bicyclette en particulier c'était un peu léger, on avait moins de souci à l'époque pour la pédagogie, mais on n'apprenait pas plus mal pour autant, je sais toujours, et n'y ai d'ailleurs pas grand mérite, faire du vélo). Bien plus tard, j'ai appris à mon tour à mes filles à « faire du vélo » bien plus jeunes que je ne l'étais à l'époque, en leur tenant la selle sur des trajectoires chancelantes, après avoir démonté, dès le départ les petites roulettes dites stabilisatrices qui simplifient la vie des parents, mais qui sont une aberration sur le plan de l'apprentissage de l'équilibre. Elles ont appris très vite (mes filles, pas les roulettes !), beaucoup plus vite que moi (je suis sûr, mais sans certitude absolue toutefois, que cette précocité leur vient du côté de leur mère). De nos jours, on trouve des dispositifs fort astucieux, fort ergonomiques qui tiennent la selle sans que l'on ait besoin de se baisser, c'est beaucoup plus confortable pour la colonne vertébrale. On trouve aussi maintenant des draisiennes qui favorisent grandement et raccourcissent cet acquisition de l'équilibre sur deux roues avec leur guidon, reportant à une phase ultérieure la maîtrise du pédalier. Je pratique désormais moins qu'à l'époque, par paresse surtout, par prudence peut-être devant les dangers multiples qui menacent les bicyclettes et ceux qui les chevauchent dans la circulation routière. Je reste néanmoins pantois d'étonnement devant les exploits des coureurs cyclistes, professionnels ou non, il y a là incontestablement de la performance de haut niveau, même si elle peut apparaître parfois (pas souvent) gangrenée par le soupçon du dopage. 
Je bée d'admiration devant ces champions de la pédale, ou plutôt, pour éviter toute ambiguïté, ces champions du pédalage. Il y a eu, et il y a toujours des grands de la petite reine, légendaires, il suffirait de consulter les annales du Tour de France, entre autres, si l'on en doutait, et même si la dernière édition s'est jouée en catimini, virus oblige. On peut leur tresser des lauriers, ils le méritent, mais il ne faudrait pas oublier une autre catégorie d'athlètes de haut niveau qui ne déméritent pas, et qu'on oublie injustement d'inscrire au tableau d'honneur. 
Le panégyrique serait en effet incomplet s'il ne faisait état de notre vaillante équipe gouvernementale de rois du pédalage dans la semoule,

lundi 9 novembre 2020

Chronique de Charles : Leçon de vocabulaire

Je m'en souviens à peine, il y a si longtemps ! Je n'ai même plus idée du véritable contenu de ces leçons, tout ce que j'en ai retenu, c'est qu'elles ont existé, j'en revois encore l'annonce à la craie blanche au tableau noir (il n'est devenu vert qu'un peu plus tard), en belle ronde parfaitement calligraphiée, avec des pleins et des déliés (et ce n'est pas facile à la craie, essaie et tu m'en diras des nouvelles, avec la plume et l'encre ça va mieux, sauf quand un copain malicieux a jeté une boulette de papier buvard dans ton encrier de porcelaine, et que si tu n'y prends garde, tu risques de faire des taches malvenues et irrattrapables). Le stylo à bille n'avait pas encore le droit de séjour à l'école, il n'y a été autorisé qu'un peu plus tard. Et depuis cet agrément, le Bic Cristal a fait florès. Et, en conséquence annoncée et prévisible, depuis, les gamins ont, à partir du cours préparatoire et pour la vie, une écriture de médecin. 
Je ne vais pas te la jouer nostalgie, avec des trémolos dans la voix, le côté vieux kroumir « c'était mieux avant », non, non, je ne souviens vraiment plus de ce que j'ai pu apprendre dans ce cours. Je lisais déjà beaucoup, tout ce qui me tombait sous la main (c'était avant le livre de poche, qui m'a rendu la lecture plus accessible), avec le dictionnaire à portée de main, c'est comme ça que je m'explique que les leçons de vocabulaire à l'école ne m'aient pas profondément marqué. 
On y apprenait certainement des mots nouveaux. La période intéressante que nous vivons actuellement fait brutalement ressurgir des mots peu utilisés, les met en exergue, leur confère un petit côté « up to date », plus « in », tu ne peux pas faire. Prends par exemple le mot « cluster »,

lundi 2 novembre 2020

La chronique de Charles : Apocalypse now ?

C'est la fin du monde ! C'est ce que l'on comprend généralement quand on parle d'apocalypse. Renseignements pris, il paraît que non : apparemment ce serait un texte d'un Jean, qui ne serait peut-être pas le presbytre (pas le presbyte, à l'époque on ne connaissait pas bien les troubles de l'accommodation), on en discute encore, et qui parlerait de révélation. On est un peu loin de la fin du monde, je ne comprends pas tout à la littérature ésotérique, mais je suis loin d'être le seul. En tout cas, en première approximation, et même en cherchant bien, aucun éclaircissement ne me viendra de ce dernier livre du Nouveau Testament. J'essaierai de m'en consoler. 
C'est la fin du monde. Il y a eu un avant, il y aura un après. Certains le clament bien fort, depuis un petit moment déjà, mais c'est du journalisme enthousiaste, ou de la politique matoise, ou un peu des deux, en tout cas, schématiquement, et pour parler crûment, c'est de la bouillie pour les chats. C'est la fin du monde, on va tous mourir, surtout les vieux à ce qu'il paraît, mais si on y réfléchit un peu, ça se passe comme ça depuis belle lurette, bien avant qu'il y ait des épidémies, on n'en fait pas toute une histoire,

Paolo Conte - Via Con Me

lundi 26 octobre 2020

La Chronique de Charles : Couvre-feu

Mercredi sérieux. Le Président a prévu de parler. Comme d'habitude, dès le début d'après-midi, les informations hypothétiques circulent bon train, d'abord au conditionnel, puis de plus en plus affirmées au fur et à mesure que passent les heures. Avant qu'il ne passe à l'écran, on sait déjà qu'il y aura un couvre-feu (mais peut-être qu'il n'emploiera pas le mot, il n'avait pas dit « confinement » à l'époque), les limites de ce dernier en étaient encore imprécises jusqu'à une heure avant son intervention. Pas de solennité excessive, interview à l'ambiance sympathique, sur le ton bon enfant, on sent bien que ça va être dégoulinant de pédagogie pour débiles légers, et ç'a bien été le cas (définition de pédagogie : science de l'éducation des enfants), et pourtant nos gouvernants se défendent de nous infantiliser, peut-être qu'on ne doit pas espérer beaucoup mieux : on a les gouvernants qu'on mérite, on les a élus. 
Couvre-feu. Le mot en soi est sinistre, il évoque pour moi le froid et l'obscurité.

dimanche 25 octobre 2020

REPRISE DE LA RANDONNEE

Le lundi 19 octobre 2020 

Nos Ariciens et Ariciennes marcheurs se sont donnés Rdv pour la reprise marche/rando, après un arrêt forcé. (Covid oblige).

Tous heureux de se retrouver pour une randonnée de 10 km dans les environs de Forest-sur-Marque,  temps idéal pour marcher, avec notre petit arrêt obligatoire "bonbons" pour reprendre des forces.

Nous attendons tous les randonneurs qui s'ignorent ... ils seront les bienvenus.

Annie ECHEVIN 



Jardinier amoureux des légumes anciens, Bernard a consacré sa vie à des potagers d'exception

Depeche Mode "Just can't get enough" | Archive INA

lundi 19 octobre 2020

La Chronique de Charles : Processus décisionnel

Qui décide de quoi ? Je suis comme un chien bien élevé : je fais où on me dit de faire. C'était, il y a fort longtemps le leitmotiv d'une campagne visant à lutter contre les déjections canines trop nombreuses sur nos trottoirs, et entre lesquelles il fallait habilement slalomer, le moindre moment de distraction, de relâchement vous disqualifiant olfactivement, voire plus (la merde de chien, c'est aussi glissant qu'une peau de banane qui, elle, pue nettement moins).« Apprenez-leur le caniveau ! » était l'injonction à la mode. Ça n'a pas trop bien marché avec les chiens (avec les chats non plus d'ailleurs, les bacs à sable des jardins d'enfants ont été supprimés depuis), actuellement on essaie à grand-peine d'apprendre à leurs maîtres à ramasser, apparemment, ce n'est pas gagné non plus, et ce n'est pas la suppression du sac plastique (pollueur pour l'éternité en exagérant un peu) et son remplacement par un sachet de papier fragile (mais bio) qui va arranger les choses. 
Je fais où on me dit de faire, mais je n'en pense pas moins. J'obéis, pas toujours avec plaisir, mais j'obéis, j'ai peut-être un peu tendance à la rébellion, je l'avoue, étudiant raisonnable, en mai 68, j'ai manifesté très pacifiquement, j'ai refait le monde en plus grand et en plus beau (malheureusement, ils ne m'ont pas écouté), j'obéis, quelquefois sans grand enthousiasme, je n'y mets pas trop de zèle, je traîne un peu les pieds, mais j'obéis. La question qui se pose est de savoir à qui.
Avec cette pandémie, on ne sait plus. Au démarrage du confinement, j'ai le souvenir d'une intervention digne,

jeudi 15 octobre 2020

Le Bourgeois gentilhomme avec Michel Serrault | Archive INA - ORTF | 28/12/1968

Réalisation de Pierre Badel, d'après la pièce de Molière sur une musique de Jean-Bapstiste Lully et de Richard Strauss. Décors de Jacques Chalvet, costumes de Claude Catulle, images de Louis Miaille, chorégraphies de Raoul Celada et Milko Sparemblek. Avec Michel Serrault (M. Jourdain), Philippe Etesse (Cléonte), Michel creton (Covielle), Daniel Ceccaldi (Dorante), Roger Carel (Le maître de musique), Jean-Pierre Darras (Le maître de danse), Georges Audoubert (Le maître d'armes), Henri Virlojeux ( Le maître de philosophie), Jacques Legras (Le maître tailleur), Rosy Varte (Mme. Jourdain) , Catherine Hiegel (Nicole), Annick Blancheteau (Lucile), Tania Torrens (Dorimène), Michel Morano (Le garçon tailleur).

Yves Montand "Bella ciao" | Archive INA

lundi 12 octobre 2020

La Chronique de Charles : Communiqué Officiel Pandémie

Premier octobre. Notre Ministre de la Santé devait parler pour faire un point sur la pandémie, rite devenu désormais hebdomadaire. Comme d'habitude, pas de suspense, les journalistes mis au courant sous le manteau par des sources bien informées mais qui, pudiquement, préfèrent rester discrètes, avaient détaillé les annonces qu'il allait faire, les mesures qu'il allait prendre (schématiquement, sans entrer dans le détail : rien). Rien, ce n'est pas beaucoup,

lundi 5 octobre 2020

Notre prochaine petite marche aura lieu jeudi 8 octobre.

Nous vous proposons de visiter les jardins de Septentrion. Rendez-vous habituel  arrêt mongy  Parc Barbieux à 13h 50 précises pour covoiturage.

La visite commence à 14h 30. Prévoir 2, 20 € par personne (1, 70 si nous sommes plus de 10).  N’hésitez pas à en parler autour de vous.
 
Pour ceux qui voudraient s’y rendre directement, merci de nous prévenir par mail ou téléphone.
 
Amicalement.
 
Anne-Marie Baillieul, Janine Bromberg, Claude Perronne.

La Chronique de Charles, Tests, tests, tests à tout-va.

Je ne suis pas historien, et ce n'est pas à l'école que j'ai pu apprendre, enfant, l'histoire récente de mon pays. Pour s'obliger à un sacro-saint et respectable principe neutralité (il ne fallait pas qu'on puisse confondre enseignement de l'histoire et éducation politique, aussi bien chez les élèves que chez les enseignants), les programmes scolaires s'arrêtaient à la guerre de 70, et encore, dans un flou artistique pudique. C'était, apparemment, trop frais. Je n'ai appris qu'« ils » nous avaient pris l'Alsace et la Lorraine qu'au travers des récits familiaux de mes grands parents anciens combattants de la Der des Der, pas exagérément revanchards, mais surtout patriotes grand teint. 
Depuis, j'ai mûri (un peu seulement, j'ai encore parfois devant l'actualité des étonnements d'enfant naïf). Ado, j'ai appris la réconciliation (merci de Gaulle) (et, par conséquent, l'allemand). Je me suis fait une opinion d'adulte, de citoyen sur la Grande Guerre, sur le conflit mondial consécutif et l'arme nucléaire, sur la guerre d'Indochine et celle d'Algérie. Je ne sais pas grand- chose, je sais que gouverner est un art difficile, mais il n'a échappé à personne qu'en 1939, nos dirigeants se préparaient à des hostilités de type 14-18, tranchées, fortifications imprenables et distribution de masques à gaz. Ils ne préparaient pas le bon combat. Peut-on leur en vouloir ? Et peut-être question encore plus dérangeante, y a-t-il de bons combats ? 
Loin de moi l'idée de philosopher comme si j'étais sage, d'élaborer des stratégies de Café du Commerce, mais la période actuelle présente de troublantes analogies : nous sommes en guerre, c'est Mon Président qui l'a dit, on croyait qu'on était prêts, en réalité

Sur les traces de la chouette, un animal si discret

lundi 28 septembre 2020

Escapade Versailles et Paris

 Message de Nadine Vandenabeele :


Bonjour à toutes et à tous,


CROISIEUROPE et NOT’CAR ont décidé de reporter notre sortie (du 12 au 15 novembre) à Versailles et Paris du  9 au 12 mars 2021. 

J’en suis désolée.


Si ces dates ne vous conviennent pas, veuillez m'avertir par retour. Sans nouvelle de votre part, je considérerai que vous êtes toujours partants pour cette sortie.

 

Je suis désolée de ce contretemps, mais je pense qu'il est préférable de reporter ce voyage et de le faire dans de bonnes conditions, beaucoup plus sereines.

 

Prenez soin de vous et à très bientôt.

Amicalement vôtre.


Nadine Vandenabeele

03 20 04 18 06                                                                               

06 86 06 19 37

nadinevan@wanadoo.fr

La Chronique de Charles, Tenue républicaine

J'ai passé la majeure partie de ma scolarité du secondaire en blouse grise. Le Règlement Intérieur le précisait bien, blouse grise pour les garçons, blouse bleu ciel pour les filles, mais des filles, il n'y en avait pas (ce n'était pas mixte au départ, les filles sont arrivées plus tard, en seconde précisément, cette irruption a beaucoup nui à ma déjà modeste puissance de travail et à mon niveau de concentration, il faut dire qu'on n'avait alors pas l'habitude de la mixité, et un tel bouleversement des mœurs en pleine puberté boutonneuse avait de quoi perturber mes fonctions endocrines les plus primaires). Il faut dire que ce RI était probablement un vieux texte poussiéreux, retranscrit sans réfléchir au travers des générations, comme il en existe dans toutes les institutions un peu âgées quand elles n'en font pas sérieusement le ménage (si vous ne me croyez pas, relisez les statuts et le RI de votre association, vous vous ferez à coup sûr des remarques du même ordre). Il y était précisé que les élèves se devaient de faire honneur à la réputation du Collège en toutes circonstances, d'avoir une tenue et un comportement corrects dans et aux alentours de l'établissement, ne pas fumer également aux alentours (pas besoin d'interdire de fumer à l'intérieur, sacrilège, on n'aurait même pas pensé à le faire. C'est beaucoup plus tard que ç'a été autorisé pour les plus grands [c'était une erreur, on en est revenu depuis]). Ce texte obsolète devenu inapplicable n'était donc plus appliqué, et c'est uniquement par esprit de fronde adolescente que j'ai porté la blouse grise, pratiquement seul, pour me démarquer comme on le fait souvent à cet âge-là.

jeudi 24 septembre 2020

NOS ACTIVITÉS QUI AVAIENT REPRIS, SONT STOPPÉES, AU MOINS POUR 15 JOURS


COMMUNIQUE DE LA VILLE DE HEM

Suite aux annonces de monsieur Olivier VERAN, ministre de la santé lors de son allocution du jeudi 23 septembre, et compte tenu du passage du Nord en zone d’alerte renforcée, la ville de Hem a décidé :

  • De fermer les installations culturelles suivantes :
    • Le Centre Intergénérationnel Maurice Schumann : salles d’activités, le boulodrome
    • La salle des fêtes : toutes les salles
    • L’Espace Culturel Franchomme 
    • Les salles de l’équipement Nadine Brasiello
    • La salle Dunant

 

Ces mesures s’appliquent à compter de ce lundi 28 septembre pour une durée de 2 semaines donc normalement jusqu’au dimanche 11 octobre.

 

Nous reviendrons vers vous dès que nous aurons de nouvelles consignes sanitaires de la part du gouvernement ou du préfet.

 

Nous allons mettre des affiches aux entrées des installations sportives. Nous comptons sur vous pour informer vos adhérents.

Juliette Gréco"Jolie môme" (live officiel) | Archive INA

Roger Carel et Jean-Marc Thibault "J'aime les bananes parce qu' y a pas d'os dedans" | Archive INA

J'TE RÉSUME - Puccini/Bohème

INA | Il Etait Une Fois, le best of... ( Joëlle )

mardi 22 septembre 2020

Chronique de Charles, Repartis pour un tour ?

La dernière fois, il n'y a pas si longtemps, c'était nouveau, on nous l'a joué grandiose : le grand branle-bas, tout le monde aux postes de combat, les nouvelles officielles du front tous les jours hospitalisations, réanimations, décès, pas les courbes (on n'avait pas le temps de les faire, ou on ne savait pas, ou on n'y avait pas pensé, ou on ne maîtrisait pas bien leurs couleurs), c'était le grand jeu, la parade avec toute la troupe, les majorettes devant la fanfare avec ses cuivres et la grosse caisse, les clowns jongleurs, puis les fauves en cage, les chevaux empanachés comme pour tirer un corbillard, enfin les éléphants en théorie qui se tiennent la queue avec la trompe

mardi 15 septembre 2020

Chronique de Charles, Temps incertains

En cette époque troublée et pleine d'incertitudes, j'arrive, probablement par réelle inconscience (beati pauperes spiritu !), plus qu'en fonction d'une attitude raisonnée, j'arrive disais-je à sourire de la situation. Je ne devrais pas, vieux cacochyme que je suis, prendre ainsi à la légère la menace qui pèse sur moi. Mais quand je vois s'agiter autour de moi les gens qui savent, les gens qui décident de ma santé et de sa protection, et qui remuent les bras dans tous les sens pour donner à penser qu'ils s'activent utilement, un peu, il faut bien le dire, comme des moulins à vent,